Etymologie et histoire de MÉZIÈRES-SUR-COUESNON
Mézières-sur-Couesnon vient du gallois « Mézière » (mur en ruine) et de la rivière Le Couesnon qui traverse la commune.
En 1920, le nom de la commune de Mézières a été modifié en Mézières-sur-Couesnon.
Ancienne noblesse de MEZIERES-SUR-COUESNON
Châtellenie d’ancienneté, Mezières relevait de toute antiquité de la baronnie de Vitré. Elle avait au XIIème siècle des seigneurs particuliers qui habitaient un château dont on voyait encore en 1656 des vestiges sur la lande de Mezières, entre le bourg de ce nom et la forêt de Haute-Sève.
Pour la petite histoire, d’aucuns disent que les mézièrais étaient jadis surnommés les « pians », voulant dire les coquins ou les rusés. Il fallait être « pian » pour tirer parti des tendances bretonnes et normandes !
La bataille dite de SAINT-AUBIN DU CORMIER
La victoire des troupes françaises sur l’armée bretonne marque la fin de l’indépendance bretonne et amorce la fin de la souveraineté de la Bretagne vieille de presque sept siècles (de 845 à 1532).
Mémoire d’une bataille tristement historique pour la nation bretonne
Le Bois d’Uzel est un lieu historique où 6000 bretons perdirent la vie pour défendre l’indépendance de la Bretagne face au Royaume de France le 28 juillet 1488.
Une stèle commémore cette défaite en bordure de la Lande de la Rencontre sur la Route qui relie Mézières sur Couesnon au chef-lieu de canton, Saint Aubin du Cormier.
A 300 m du Mémorial aux Bretons se situe l’épicentre du champ de la bataille européenne et franco-bretonne du 28 juillet 1488, dite de Saint-Aubin du Cormier.
Là se trouvaient les troupes bretonnes et alliées, juste avant l’engagement du combat.
Le roi de France, Charles VIII, souhaite annexer le duché de Bretagne au royaume de France. En 1488, l’armée bretonne du Duc Jean II constituée de renforts européens (Anglais, Germains, Espagnols, Italiens, Flamands, Basques, Gascons) et l’armée française renforcée par des Suisses et des Bretons infidèles au Duc s’affrontent à Saint-Aubin-du-Cormier, entre Rennes et Fougères. Près (environ 30 000 hommes en tout,10 000 hommes issus donc de dix nationalités différentes périssent à cette bataille dont 6000 bretons).
En 1532, deux édits promulgués par François Ier à Nantes, puis à Plessis-Macé, en Anjou, officialisent l’union de la Bretagne à la France mais lui garantit encore des droits fiscaux et juridiques et maintient ses États, son parlement et son autonomie administrative.